L'info pédago

Le canter désigne le galop réalisé par un cheval, que ce soit lors d’une séance d’entraînement pour peaufiner sa préparation ou en sortant sur piste pour rejoindre le départ. Cette allure se situe entre le trot et le galop complet, permettant au cheval de maintenir une vitesse régulière et contrôlée. Dans l’expression « gagner dans un canter », on parle d’une victoire remportée avec une aisance telle que le jockey n’a plus besoin de pousser l’allure jusqu’à la ligne d’arrivée. Ce terme offre ainsi un aperçu concret de la gestion de l’effort chez le cheval en course.

Le juge à l’arrivée a pour mission de déterminer l’ordre exact dans lequel les chevaux franchissent le poteau. Pour cela, il utilise la photo-finish, un dispositif de haute précision qui capture en continu l’instant où chaque cheval passe la ligne d’arrivée. À partir de ces images, il établit un classement provisoire, qui peut parfois se jouer à quelques millimètres près.

Une fois ce premier verdict rendu, la pesée des jockeys et le contrôle des commissaires viennent confirmer ou modifier ce classement. Ils vérifient notamment que le poids réglementaire a bien été respecté et que les règles de course n’ont pas été enfreintes.

Cette mission requiert à la fois une grande rigueur – car la moindre erreur peut avoir d’importantes répercussions sportives et financières – et une impartialité absolue, indispensable pour garantir l’équité entre tous les concurrents. Le juge à l’arrivée est donc un acteur essentiel du bon déroulement de chaque réunion de courses.

Chaque été, Deauville devient le centre des célèbres ventes Arqana, où plus de 400 yearlings, ces poulains d’un an, se disputent l’attention des acheteurs venus du monde entier. Mais leur présence sur le ring n’est pas le fruit du hasard : tout commence bien avant leur naissance, avec un choix minutieux des croisements pour optimiser leurs qualités génétiques. Après leurs premiers mois au haras, une préparation intensive débute dès le printemps : alimentation enrichie, exercices pour perfectionner leur démarche et même des entraînements pour apprendre à se présenter devant les acheteurs.

Chaque poulain est inspecté par les experts d’Arqana pour valider sa sélection. En 2024, certains yearlings ont atteint des prix records, comme un poulain vendu 1,7 million d’euros. Cette « première grande course » marque le début de leur destin de futurs champions.

La casaque, également appelée « couleurs », que porte le jockey est intégralement déterminée par le propriétaire du cheval.

Ce choix doit néanmoins respecter des règles précises : le propriétaire peut sélectionner deux ou trois teintes parmi une palette de 18 couleurs autorisées.

En plus de ces couleurs, il peut personnaliser la casaque en y ajoutant l’un des 26 motifs disponibles, tels que des bretelles, un losange, une croix de Saint-André ou encore des étoiles.

Les manches peuvent également être décorées avec un motif assorti ou différent, comme des damiers ou des rayures.

Enfin, la toque, qui recouvre le casque du jockey, offre 10 options de personnalisation, allant des modèles unis aux motifs rayés ou autres designs.